Leçon 3

Rav Michael Laitman

Traduction : Nelly Baron


 

La Cabale parle du ressenti que l'homme a du monde. Ce que nous voyons autour de nous existe subjectivement uniquement par rapport à nous, parce que le mécanisme de notre perception fonctionne au moyen de nos organes des sens. Si ceux-ci étaient différents, notre ressenti serait tout à fait différent, notre vision des choses serait différente. La plus petite modification de nos organes des sens transformerait notre perception de l'environnement, nos impressions seraient complètement différentes.

Tout ce que nous ressentons porte le nom de création. Notre ressenti étant subjectif, le tableau que nous percevons est également subjectif. La science tente de modifier les frontières du ressenti de nos organes des sens (microscopes, télescope, capteurs de toutes sortes, radars, etc.), mais cela ne change pas l'essence même de notre perception pour autant.

Nous vivons comme enfermés dans nos organes des sens. Nos 5 organes des sens reçoivent les informations de l'extérieur: visuelle, sonore, gustative, olfactive, tactile. Ces informations sont traitées en nous, nous les ressentons, nous les évaluons selon un algorithme, mieux ou moins bien.

La possibilité nous a été donnée de l'en-haut de créer une sorte de 6-me organe des sens. Elle s'acquiert à l'aide de la Cabale. En étudiant celle-ci correctement, d'après les sources adéquates, uni à un groupe ayant les mêmes aspirations, sous la direction d'un authentique maître, nous pouvons modifier qualitativement nos organes des sens pour que le Créateur et les mondes spirituels s'ouvrent à nous.

La Cabale dit que la seule chose créée est le désir de se délecter. Le cerveau existe pour faire grandir la sensation de délectation, pour évaluer celle-ci d'une certaine manière, pour la quantifier correctement. Le cerveau est un instrument auxiliaire.

L'étude de la Cabale a pour objet que l'homme ressente véritablement la structure de la création, la ressente aussi clairement qu'il ressent le monde qui l'environne. La vision spirituelle des deux sortes de mondes, ce monde et les mondes spirituels, permet d'avoir une représentation complète de la force divine qui dirige le monde.

On parle de nouveau ressenti qui apparaît en l'homme, non pas dans son cerveau, mais dans son cœur qui réagit à ses réactions intérieures bien que ce soit une simple pompe. En fait, le ressenti est une substance purement spirituelle. Les organes qui permettent d'éprouver ce ressenti sont également purement spirituels. Le cœur réagit tout simplement parce qu'il doit fournir de l'énergie à l'organisme en fonction des réactions.

Dans notre condition initiale, nous ne comprenons généralement pas et nous ne ressentons pas que quelque chose nous est caché. Quand, au cours du processus de l'étude, nous commençons à comprendre, c'est déjà un pas en avant. Par la suite, nous commençons à voir comme une force spirituelle avec laquelle nous sommes dès lors en relation, qui nous envoie des situations dont la relation de cause à effet nous devient de plus en plus claire. Il s'agit déjà d'un degré de dévoilement.

L'homme commence à évaluer ses actions en fonction de ce que le Créateur lui envoie, il entre alors dans une période de critique de ses actes, de ses réactions. Il pense "Dans ce cas de figure, le Créateur m'envoie ceci pour que je lâche prise, dans cet autre cas, il me faut agir différemment". Cette autocritique fait accéder l'homme au niveau de "homme", il n'est plus le bip?de qu'il était jusqu'alors.

La capacité de ressentir le Créateur apparaît, l'homme voit alors quelles sont les actions qui lui sont bénéfiques, lesquelles nocives. Les actions bénéfiques sont appelées Commandements, les actions nocives sont appelées "enfreinte des Commandements". L'homme ayant désormais la connaissance de la relation de cause à effet, il comprend ce qui lui est utile, ce qui ne l'est pas. Il va de soi qu'une fois que le processus est devenu conscient, personne n'enfreindra rien car les raisons qui entraînent un châtiment et lesquelles une récompense lui sont connues.

Après avoir accédé à la connaissance du Créateur, l'homme a la possibilité d'agir correctement dans chaque cas de figure, avec le maximum d'efficacité. L'homme qui agit selon ce schéma est appelé "juste" car il perçoit le Créateur, les bienfaits reçus pour ses bonnes actions, et les bienfaits supplémentaires pour ce qu'il n'enfreint pas. Le juste justifie le Créateur. A mesure que l'homme observe de plus en plus les Commandements, il est pénétré de plus en plus de lumière. Cette lumière intérieure est appelée Torah.

A mesure que le Créateur se dévoile à lui, l'homme s'élève de plus en plus haut sur les degrés spirituels, et chacun de ces degrés correspond à l'accomplissement d'une action spirituelle, un Commandement et, ce faisant, il reçoit une nouvelle portion de lumière. Il devient un grand juste puis il atteint le degré où il peut observer les Commandements avec totale abnégation de soi, que cette observation soit un bien ou un mal pour lui. Il voit le Créateur comme absolument bon et Ses actions comme parfaites. Tout ceci est la conséquence d'un certain degré de dévoilement du Créateur.

Par sa progression sur les 6000 degrés, l'homme voit que tout ce qu'a fait et ce que fait le Créateur pour lui et pour ses semblables, est totalement empreint du désir unique de faire plaisir sans limites à la création, il est alors pénétré d'un sentiment d'infinie gratitude, du désir de remercier le Créateur en orientant ses actions uniquement vers le donner sans réserve au Créateur, processus intérieur qui correspond au désir de vouloir faire plus et toujours plus pour le Créateur.

L'homme comprend alors que le Créateur ne voulait que son bien dans le passé également. Auparavant l'homme était cependant à un degré non réparé, il lui semblait donc que le Créateur le frappait, lui envoyait du malheur. La lumière divine demeure toujours la même, mais quand elle pénètre dans un désir antagoniste, elle suscite un ressenti antagoniste.

Les mondes spirituels ne se comprennent que lorsque est atteinte la limite des états négatifs et positifs. Il ne faut craindre aucun des états qui nous sont envoyés. En étudiant la Cabale, bien des problèmes surgissent qui n'existaient pas dans le passé. Sans l'étude de la Cabale, ils seraient survenus dans un certain nombre d'années. Le processus en a été accéléré. Un jour peut être considéré comme 10 années. Ce ne sont pas les événements qui devaient survenir à chacun qui sont réduits, l'augmentation de la vitesse de leur succession les compresse, en réduit la durée.

Si l'homme fréquente les cours, les écoute correctement, essaie d'entendre en abaissant son ego, sa fierté, son intelligence et ses connaissances apparentes, il commence à se pénétrer de ce qu'il entend et à y prêter attention.

L'étude de la descente des mondes de l'en-haut vers l'en-bas attire sur l'homme la lumière divine correspondant aux degrés étudiés. La lumière nettoie progressivement ses récipients, les répare, les rend altruistes.

Il peut y avoir dans un groupe des étudiants qui étudient depuis des dizaines d'années, et d'autres qui n'ont commencé que quelques mois auparavant, cela ne les prive en aucun cas de la possibilité de progresser. Au contraire, aujourd'hui, les étudiants qui commencent sont dotés d'un désir plus fort de comprendre, leur âme a plus d'expérience, elle est mieux préparée. Le stage de Cabale ne joue aucun rôle en lui-même. Il est important que l'étudiant s'unisse au désir global du groupe, qu'il se fonde en lui, qu'il s'abaisse par rapport aux autres. Grâce à l'union avec le groupe, il est possible en quelques heures d'atteindre des niveaux spirituels auxquels il n'est possible d'accéder qu'en plusieurs années si l'on étudie seul.

Il est très important de se tenir à l'écart des personnes qui se prennent pour de soi-disant cabalistes, des personnes véhiculant toutes sortes de philosophies, des fanatiques religieux qui sont très éloignés de la Cabale; il faut lire des ouvrages authentiques et n'étudier que dans un seul groupe avec un professeur. En étudiant simultanément d'autres sources, l'étudiant se porte préjudice à lui même et à tout le groupe.

Quand j'ai commencé à étudier la Cabale, je voulais connaître la structure de notre monde, du cosmos, des planètes, des étoiles, etc., je voulais savoir s'il existait une vie ailleurs dans cet univers, quel était le lien entre tous ces éléments. Je m'intéressais à la vie biologique, à son sens, ses formes. Je suis médecin spécialiste de cybernétique biologique. Je voulais connaître le système de régulation des organismes. C'est de cette manière que j'ai été amené de l'en-haut à la Cabale. A mesure que j'ai progressé en Cabale, les sujets qui me passionnaient autrefois ont cessé de m'intéresser, j'ai compris que la Cabale ne traitait aucunement de ces questions qui concernent le corps animal, sa vie, le niveau animal et la mort, qui ne sont pas li?s au spirituel.

Les mondes spirituels descendent dans notre monde et y forment tout ce qui le peuple: la nature non-animée, végétale, animale et humaine. Notre monde peut être étudié au moyen de la Cabale en ayant la connaissance des racines spirituelles et de leur relation avec notre monde.

Par exemple, l'étude du Talmud Esser Sefirot, chapitre 12, nous permet de voir de quelle manière se déroule la naissance de l'âme dans les mondes spirituels. Si on lit littéralement, on s'aperçoit que la formation de l'âme ne se distingue en rien de la formation de l'être humain dans la matrice de sa mètre, pendant la grossesse, la naissance, l'allaitement, etc. C'est de la médecine pure. On comprend alors pourquoi notre monde est le siège de telles conséquences des lois spirituelles du développement. Le développement de l'âme est exposé dans une langue qui décrit le développement du corps dans notre monde.

Tous les horoscopes, l'astrologie, les prédictions et autres n'ont rien de commun avec la Cabale, ils ne concernent que le corps, ce sont des particularités animales de ressentir les choses. Nous savons bien que les chiens et les chats ressentent l'imminence de certains phénomènes naturels, leur ressenti n'a rien à voir avec la Cabale pour autant.

Beaucoup de gens cherchent à acquérir ce genre de capacités, ils pensent qu'elles leur permettront de se transformer, de changer leur vie, leur destin, etc. Il n'est pas possible en fait de changer sa destinée si l'on n'agit pas sur son âme, si l'on n'apprend pas à la conduire.

A mesure que nous apprenons les lois des mondes spirituels, nous commençons à comprendre celles de notre monde. Toutes les sciences, la physique, la chimie, la biologie deviennent plus simples et se comprennent mieux si on les approche du point de vue de la Cabale. Quand l'homme se trouve à un certain degré spirituel, les sciences matérielles qui ont trait à l'organisation de ce bas monde perdent leur attrait à ses yeux. Les substances hautement organisées spirituellement revêtent de plus en plus d'intérêt.

Le cabaliste rêve de s'élever plus haut que le degré auquel il se trouve, et de ne pas descendre. De son degré, il peut voir très clairement les racines du développement de toute science.

Le Baal Soulam a parfois décrit la relation entre les sciences matérielles et les sciences spirituelles. Le Gaon de Vilnau, éminent cabaliste aimait étudier les caractéristiques comparées des lois spirituelles et des lois de notre monde, il a même écrit un livre de géométrie. Tout se trouvant dans l'un des mondes spirituels, il en a tiré une relation passant par tous les mondes avec la science de notre monde.

A ce cours, n'ayant absolument aucune connaissance des mondes spirituels, nous en étudierons tout simplement la science, nous prononcerons des mots. Rien qu'en parlant, nous nous lions imperceptiblement au chemin spirituel de la or makif qui se tend depuis le degré spirituel où elle se trouve. La lecture des ouvrages des cabalistes fait progressivement avancer par le biais de la or makif.

La différence des niveaux et de la nature des âmes des cabalistes explique la diversité d'expression des textes de Cabale et la différence d'intensité de la lumière que nous attirons en les étudiant. Toutefois, la lumière qui émane des différents Livres de la Torah et notamment de sa partie intrinsèque, la Cabale, est immuable.

Le cabaliste Moshé a écrit le récit de son séjour dans le désert. Si nous percevons ce récit dans son sens littéral, la Torah ne pourra pas avoir d'impact sur nous. Si nous comprenons ce que ce récit contient, le Pentateuque devient alors une oeuvre de Cabale où sont décrits les degrés de la compréhension des mondes spirituels, ce que souhaitait transmettre Moshé.

Il en est de même du "Cantique des Cantiques" qui peut être lu et ressenti différemment, soit comme un chant d'amour, soit comme la découverte spirituelle que commente le Zohar qui le place au niveau de la relation suprême avec le Créateur.

Il est important de trouver des sources cabalistiques dont la teneur oblige à penser au Créateur, au but que vous devez poursuivre. C'est une garantie de succès. Les sources dont le texte détourne du but ne peuvent conduire à rien de bon. La lumière environnante est attirée en fonction de notre désir, si celui-ci n'est pas orienté vers la poursuite d'un but authentique, la lumière ne scintillera pas.

D'où vient le chiffre de 600 000 âmes? Il correspond au partsouf constitué de 6 sefirot, chacune des sefirot étant elle-même constituée de 10 sefirot, qui s'est élevé au niveau 10 000. D'où le chiffre 600 000.

Nous sommes sans cesse le siège de désirs quels qu'ils soient. Notre développement dépend de leur niveau. Pour commencer, au niveau le plus bas, nous trouvons les désirs animaux, ensuite les désirs de richesse, de gloire, de situation sociale, etc. Ensuite nous passons au niveau des désirs de connaissance, de culture, de musique.

Au sommet se trouve le désir de spiritualité. Ces désirs naissent progressivement chez les âmes, au cours de plusieurs descentes dans ce monde ou, comme nous le disons, avec le développement des générations. Pour commencer, ce sont les âmes qui ne vivaient que par leur nature animale qui sont descendues, ensuite, les générations ont connu le désir d'agent, du pouvoir qui a fait place au désir pour les sciences et pour la spiritualité à laquelle la science ne peut pas faire accéder.

L'homme ne peut pas éprouver simultanément deux désirs, sinon cela signifie qu'ils ne sont pas bien définis et, après les avoir cernés, analysés correctement, on constate qu'il s'agit d'un seul et même désir. Plusieurs désirs peuvent apparaître en même temps parmi lesquels l'homme en choisit un, s'il a la capacité d'évaluer correctement son niveau.

Le récipient-keli spirituel s'est brisé en 600 000 fragments, son écran a disparu. Il faut recréer cet écran, et ce sont les fragments qui doivent faire ce travail pour "vivre" le chemin à parcourir, ressentir qui ils sont et, à partir d'eux mêmes, créer le Créateur.

Le récipient spirituel est constitué de deux parties: l'une allant de la pé jusqu'au tabour et qui est appelée "kelim de ashpaa", autrement dit correspondant aux désirs de donner sans réserve; bien qu'intérieurement ils soient égoïstes, ils fonctionnent selon le principe du donner sans réserve. L'autre partie allant du tabour vers le bas, correspond aux désirs purement égoïstes qui fonctionnent selon le principe du recevoir.

Lesquels sont le bien, lesquels sont le mal, là n'est pas la question, en fait la différence est que les désirs de la partie supérieure sont ténus, ceux de la partie inférieure, forts. C'est pourquoi les kelims de la partie supérieure sont dotés d'un écran contrairement à ceux de la partie inférieure. La partie supérieure du partsouf est appelée Israël, ceux de la partie inférieure "Goyim".

Ce sont les désirs les plus ténus qui sont réparés en premier, ceux qui ne nécessitent pas beaucoup de temps pour leur réparation puis, ensuite, les désirs situés au-dessous du tabour, les plus égoïstes. Les désirs nommés Israël doivent effectuer leur réparation tout d'abord, puis ceux appelés Goyim. A l'issue de ce processus, tous se fondent en un seul et même tout pour recréer le keli global. C'est pourquoi il n'y a pas de différence entre Israël et les Nations, si ce n'est dans la durée de la réparation.

Se pose alors la question: si Israël correspond aux âmes-désirs les plus dépourvues d'égoïsme, pourquoi alors aujourd'hui voyons-nous que les Juifs sont les plus égoïstes au monde? Parce que le temps de leur réparation est venu, ce sont donc leurs désirs qui sont mis au jour, ils se trouvent à un niveau de développement plus avancé. Les Nations ne peuvent pas encore procéder à leur réparation, leurs désirs sont dissimulés, à l'état latent.

Quand le temps sera venu, nous verrons à quel point le désir des Nations est bien plus intense que celui d'Israël. Dès que ces âmes commenceront à procéder à leur réparation, les âmes réparées d'Israël pourront s'élever grâce à elles. Les exils des Juifs hors de la terre d'Israël, leur dispersion parmi les Nations et le retour en Israël ont été rendus nécessaires pour faire sortir des Nations les étincelles d'âmes qui pourront être alliées à Israël pour leur réparation conjointe.

En raison de leur future réparation, les kelim égoïstes, les Nations, les Goyim, ont comme des exigences envers Israël, envers les kelim altruistes, beaucoup parmi le peuple d'Israël ne se sont pas encore réparés et retardent ainsi la réparation des Nations. Il s'ensuit de la haine, la haine du Juif. Si Israël ne s'occupait que de la réparation de ses âmes et ne pensait à toutes sortes d'autres choses, le comportement des Nations à son égard s'adoucirait nettement, elles n'auraient plus de revendications à l'égard des Juifs, bien au contraire, elles porteraient le peuple juif sur leurs épaules comme le dit Isaïe, 14:2; 49:22. Israël ne répondant pas à ses obligations, il suscite chez les Nations une forte haine, même parmi les nations qui ne savent pas ce qu'est un Juif.

Pour que la génération actuelle puisse avoir la connaissance des mondes spirituels, il faut qu'elle lise certains ouvrages. Aujourd'hui, c'est le Talmud Esser Sefirot, il y a quelques siècles, ce sont les ouvrages du Ari qui permettaient d'acquérir cette connaissance, et avant les ouvrages du Ari, c'était le Zohar. Pour lui permettre d'accéder aux mondes spirituels chaque génération se voit donner un ouvrage spécifique qui correspond au développement des âmes qui la composent. Une fois la connaissance des mondes spirituels acquise, l'homme peut lire tous les ouvrages des générations précédentes car il voit de quelle manière chacun d'eux lui correspond.

Correspondre à un monde spirituel, être à son image, signifie observer intérieurement toutes les lois de celui-ci, c'est alors que l'âme grandit. Le moment du parachèvement venu pour l'homme, tous les mondes, notre monde matériel et les mondes spirituels, se fondront en un seul et même tout, l'homme pourra alors vivre dans tous les mondes. Si l'homme accomplit quelque chose de matériel, son action se déroule également dans les mondes spirituels. Tous les Commandements de notre monde n'ont d'impact que sur le niveau spirituellement non-animé et sont la projection des mondes spirituels sur le nôtre, toute observation de Commandements a pour principe de se placer dans une certaine harmonie par rapport aux mondes spirituels.

 

 

 

Traduction : Nelly Baron ©